Partir à la rencontre, envisager des belles rencontres, la vie nous en propose d'inattendues, d'imprévisibles, de colorées. Il y en a que l'on nomme sportives ou littéraires.
Pornic après quelques kilomètres glissés sous les pneus, le temps de changer de décor.
Une arrivée sur le port alors que le ciel semble avoir été minutieusement peint par un artiste consciencieux , désireux d'en exprimer la puissance.
"Les vents m'ont dit", c'est par ici en bord de quai.
Le temps de découvrir la délicieuse pâtisserie, après avoir repris le pont dans l'autre sens, pour trouver des parts de tartes salées pour partager après la rencontre littéraire, pour poursuivre la rencontre conviviale...c'est une habitude de venir partager ses lectures et ses petites spécialités culinaires...
Se restaurer dans une librairie.
Isabelle déplie les chaises et nous accueille, Elysabeth Daldoul et Djilali Bencheikh sont déjà arrivés.
L'auteur décrit son éditrice comme une "animOtrice".
Faire de l'édition en langue française est un défi, c'est aussi lancer des ponts entre deux rives. trouver des outils pour mieux comprendre l'autre. Découvrir des écritures les plus abouties possible avec des univers qui tendent vers l'universalité. Avoir choisi de caractériser la maison d'édition, par des livres esthétiques pour avoir une certaine visibilité.Ne pas oublier que la Tunisie n'a pas de papier, qu'il faut impérativement importer le papier utilisé et être conditionné et parfois coincé par les règles imposées par l'importation...
Djilali Bencheikh nous a lu un extrait de "Tes yeux bleus occupent mon esprit" et après une passionnante conversation il a proposé à Isabelle de lire un extrait de Beyrouth canicule.
La soirée s'est poursuivie par le partage des victuailles apportés par chacun: tartines, quiches, tartes, figues, far ...et pâtisseries orientales directement sorties des bagages d'Elyzad...Les Belles Rencontres se font et se construisent partout!