Une nouvelle année, terrain de tous les espoirs...

Espace de recherche et de découverte

Des moments pour construire de nouveaux projets

Prendre le temps de partager de beaux textes et de belles histoires

Faire circuler les livres.

Donner envie d'y gouter, puis d'y revenir

L'année pourra s'avérer riche, il suffit de s'y atteler

Plus nous serons nombreux, plus les idées seront variées

Ce matin on s'accroche au Bac à Bulles pour ne pas s' envoler.

Le vent pousse vers le CDI, çà tombe plutôt bien.

La matinée s'annonce festive :  de la BD sur toutes les tables bien sûr.

Une table est entièrement consacrée à  la présentation de la maison ATTILA .

Les élèves de 1er L et leur professeur de français, Mme Aldeguer  sont attendus.

Dans leur sélection de livres  pour le projet Bruit de livres porté par  le Sel des Mots , un livre édité par Attila et signé Fabienne Yvert, Papa part maman ment mémé meurt.

Ce matin d'autres livres de chez ATTILA,sont proposés à la consultation.

Occasion de donner envie d'aller à la découverte, de parler de l'atelier d'écriture qui leur sera proposé aux Belles Rencontres, d'après le petit opus Les Enfants Fichus de Edward Saint John Gorey.

9 heures, les BD sont installées sur toutes les tables, les premiers lycéens, des secondes poussent la porte et s'installent.

Johanna a pensé au côté festif et sort de son cabas des chocolats, des cakes, du lait, des jus de fruits...

On se détend dans le calme, on découvre, on lit.

Puis arrive le temps de la récré, et comme le vent, la foule des lecteurs grossit.

10H15, la tempête est à son paroxysme.

Sur proposition des professeurs, 3 classes ont décidé de venir s'offrir cette parenthèse. 

La ligne éditoriale des éditions ATTILA est au centre des conversations.

Des petits groupes d'élèves se forment pour échanger autour des livres.

Les professeurs questionnent.

Une enseignante a lu les jardins statuaires, un autre lâche "je ne connais rien là dedans, ils sont vraiment beaux".

Les enfants Fichus de Gorey, passent de mains en mains, visiblement il plait aux lycéens,  de bonne augure pour l'atelier d'écriture.

Côté BD, les lycéens en arts plastiques viennent me voir avec le Matisse manga, je leur passe d'autres titres Métropolis, La jeune fille et la mort , Israël Palestine ,  nouveauté du bac à bulles a trouvé une lectrice qui a noté les références , Petites coupures est - pas mal - , L'empire américain est lui -super chouette -.

Les professeurs et les élèves passent un bon moment .

Le plaisir se lit sur les visages.

Johanna me propose de réfléchir au projet pour ne pas lasser, réserver une surprise à chaque fois, on évoque des possibilités , on va réfléchir.

Il est midi: 3H30 se sont écoulées.

Les livres ont tous été touchés.....

Un carré, 21X21 une dimension qui donne sa première originalité à l'album.

Ce livre souple, appelle la prise en main et offre le confort de lecture...

177 pages nous proposent d'observer  une rencontre avec impression des deux angles.

L'alternance de vignettes et d' illustrations pleine-page enveloppe votre lecture et lui donne son rythme: action, discussion, déambulation, puis observation du décor.

Parfois des gros plans pour faire une pause: un interrupteur, un verre,  des clefs, deux mouettes, etc...

La palette de couleurs est annoncée dès la couverture habillée de kaki, noir & blanc,

A l'intérieur , nous retrouvons  toute la gamme des noirs et des gris jusqu'au blanc.

Delphine Le Lay au scénario et Alexis Horellou au dessin, nous offrent un regard original sur une rencontre entre une jeune femme, Maëlle, qui travaille dans un bar et  Olivier, un jeune homme qui y a ses habitudes.

Maëlle se sent très vite attirée par Olivier, timide et  un peu étrange.

Olivier pour ne pas la faire fuir, s'invente une vie plus intéressante que la sienne...

Elle pense qu'il pourrait être l'heureux élu, mais sur la dissimulation , une relation amoureuse a du mal à croître...

J'ai aimé cette lecture de texte et d'images.

Vous pouvez poursuivre la découverte sur:

 http://www.enfantsrouges.com/Le-souffle-court.htlm

Retour sur les commissions qui échangent, qui partagent ,qui imaginent , qui rêvent les pratiques culturelles pour tous dans un respect de chacun, sur les propositions de tous, pour nous toucher tous...

je ne sais pas si c'est un bon résumé, mais c'est dans cet esprit que j'ai pensé le Sel des Mots comme acteur de la vie littéraire, pouvant poser une pierre sur l'édifice culturel régional.

Hier, j'étais invitée à la conférence régionale consultative de la culture pour le retour des réflexions de la commission livre et lecture ...

Heureuse de pouvoir parler livres, librairies, éditeurs, auteurs.

Triste aussi d'être obligée de dire la difficulté dans laquelle se trouve la chaîne du livre,

Motivée de pouvoir émettre des idées.

Evoquer la mise en place à moyen terme d'un projet pour défendre les librairies indépendantes...

Faire des rencontres pour poursuivre les réflexions.

Partager des sentiments sur les moyens de défendre la lecture, les livres et ses professions.

Toutes les pratiques culturelles étaient représentées: Arts visuels, Ciné-audiovisuel, Patrimoine, et spectacle vivant. Intéressant de croiser les territoires et d'imaginer un parcours ensemble.

Une journée nantaise extrêmement encourageante.

La météo de ce samedi matin de décembre ne donne pas forcément envie de sortir.

Pourtant dés 10 heures, les parents et les enfants sont nombreux à pousser les portes de la « chaloupe » au Pouliguen, certains téléphonent pour demander des précisions sur l'itinéraire à suivre...

Ce matin une Rencontre un peu spéciale est proposée aux enfants de la commune, une matinée où arts plastiques et livres d'art se côtoient.

Deux heures pour peindre ,dessiner et ouvrir des livres  différents, des livres d'artistes plasticiens. 

Pour cette première rencontre, Le Sel des Mots a dans ses bacs des  livres de la petite édition:  Komagata, Munari, Claire Dé, Carole Chaix et d'autres.

Très vite, accompagnés de leur maman ou encouragés par leur papa, les enfants , de 2 à 10 ans, tournent les pages, manipulent, agrippent, découvrent, s'étonnent....et les adultes aussi... peu à peu le vocabulaire évolue, on n'entend plus losange rouge, mais cerf-volant....le triangle bleu niché dans le rond rouge devient un oeil de chat..deux fillettes observent un banc de poissons découpés sur le bleu d'une page et  gestes à l'appuie elles chantent la comptine du poisson.

 On rêve, on s'échappe, on imagine le monde en mettant ses yeux sur le travail de l'artiste. Une petite fille qui ne veut pas partir apporte  encore et encore des images de Komagata à sa maman qui lui tend son manteau.  Il est l'heure maintenant de  ranger les livres . Les boîtes se referment et roulent jusqu'à la porte, prochain rendez vous en janvier.